Conceptrice-rédactrice et journaliste en freelance

L’image serait simple et efficace comme un slogan. La réalité est plus complexe, comme pour chacun. Mais si ce pot-au-feu dominical persiste dans ma mémoire, ce n’est sans doute pas pour rien.

J’aime depuis toujours la cuisine, les bons produits et le vin. J’aime goûter et découvrir. J’ai envisagé de m’orienter vers la restauration, mais la passion pour l’écriture a toujours été la plus forte : je cuisine donc pour mes amis, notamment un pot-au-feu qui n’est pas celui de ma grand-mère mais le mien. J’ai transformé la recette initiale en essayant des cuissons et des arômes différents car je cherche toujours l’alchimie d’une composition qui respecte le goût et la qualité de chaque produit. Je me suis approprié ce plat, peut-être comme chaque viticulteur, éleveur, agriculteur ou cuisinier s’approprie avec créativité ce qu’il produit, avec son histoire et sa touche personnelle.

Dans l’écriture, de la même façon, il ne s’agit pas d’appliquer des recettes ou méthodes à la lettre mais de réinventer. Il est question de passion, d’enthousiasme, de curiosité, d’émotion.

C’est une dimension concrète et sensible qu’il faut savoir partager avec les consommateurs qui plus que jamais en sont friands.

Durant plus de quinze ans de vie professionnelle en tant que journaliste, j’ai développé et affiné mon goût pour le reportage sur le terrain, pour l’immersion, l’observation, l’écoute. La cuisine, le vin et les produits de qualité ont toujours été sur ma route, de titres de presse spécialisés en gastronomie en rubriques dédiées aux produits.

Aujourd’hui, cette écriture concerne tout autant les produits eux-mêmes que la transition écologique. Comment faire comprendre l’investissement qu’elle représente pour les métiers de la terre autrement qu’avec des chiffres, des données froides ou encore une communication standardisée ? Comment convaincre d’une sincérité et d’un engagement ?

Je pourrais, pour finir, citer ma grand-mère, qui était elle-même agricultrice. Je vais plutôt reprendre une phrase de Victor Hugo car elle cristallise mon approche de la communication : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. »

J’ai la chance aujourd’hui de pouvoir combiner tout ce que j’aime : l’écriture et mon amour pour les produits de qualité ; le reportage et mon goût pour le partage ; les rencontres et la mise en valeur des femmes et des hommes passionnés par leurs produits et leur métier. Autant d’ingrédients qui mijotaient en moi depuis de longues années. Derrière l’étiquette est une nouvelle manière d’en partager la saveur.

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